Les Travaux du Club PLUi : Définir l’inconstructibilité et la constructibilité des zones A et N

publié le 17 septembre 2018 (modifié le 29 août 2019)

Le Club PLUi a conduit une réflexion sur la mise en œuvre de cette réglementation en organisant une journée de travail le 2 mai 2017 avec des services déconcentrés, des collectivités et des agences d’urbanisme.

Le principe d’inconstructibilité dans les zones agricoles et naturelles est affirmé depuis bientôt 20 ans en réponse d’une part aux enjeux environnementaux, économiques et paysagers, et d’autre part à la tendance généralisée au mitage du territoire. Il répond aux objectifs de préservation des terres et de maintien de l’activité agricole,de préservation des paysages et des milieux naturels, de lutte contre le mitage, d’évolution des exploitations agricoles, et se trouve confronté à des intérêts multiples notamment dans les territoires où l’habitat est traditionnellement dispersé.

La possibilité de définir des exceptions a connu des changements au fil des évolutions législatives. Ainsi, la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) du 24 mars 2014 a introduit la notion de caractère exceptionnel des Secteurs de Taille et de Capacité Limitées (STECAL). La loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt (dite LAAAF), du 13 octobre 2014, puis la loi pour la Croissance, l’Activité et l’Égalité des Chances Économiques du 6 août 2015 sont venues assouplir les conditions de construction, de changement de destination et d’extension des bâtiments dans ces mêmes zones.

Le Club PLUi a conduit une réflexion sur la mise en œuvre de cette réglementation en organisant une journée de travail le 2 mai 2017 avec des services déconcentrés, des collectivités, des agences d’urbanisme et des experts. Des recherches complémentaires ont été menées pour identifier des exemples venant alimenter les réflexions conduites, afin de proposer au lecteur du présent document une appréhension globale de cette problématique sensible.